Souris dans un verre qui reçoit une seringue pour un teste animal pour une étude scientifique

Protéine MCL-1 au centre de l’attention : une nouvelle étude suscite l’espoir face à la perte de cheveux

Pour des millions de personnes, la perte de cheveux n’est pas une question de style, mais une situation pénible — causée par les gènes, les hormones, l’âge ou certaines maladies.
C’est pourquoi l’intérêt est grand lorsque la recherche découvre une nouvelle piste prometteuse pour faire avancer les traitements.
Une étude récente menée en Australie et à Singapour, publiée dans la revue scientifique Nature Communications, a précisément accompli cela : elle révèle le rôle potentiel d’une protéine appelée MCL-1 dans la régénération des follicules pileux — et pourquoi elle pourrait être la clé dans la lutte contre la calvitie permanente.
La MCL-1 appartient à la famille des protéines BCL-2, un groupe impliqué dans la régulation du suicide cellulaire programmé (l’apoptose).
En tant que protéine anti-apoptotique, MCL-1 protège les cellules de la mort — une capacité qui pourrait s’avérer essentielle pour préserver ou réactiver les follicules pileux endommagés.

Sommaire

  1. Pourquoi les cheveux tombent-ils ?
  2. La découverte : que fait la protéine MCL-1 ?
  3. S’agit-il déjà d’une nouvelle thérapie ?
  4. Existe-t-il des alternatives à l’apport direct de MCL-1 ?
  5. Que signifie cela pour les personnes touchées par la perte de cheveux ?
  6. La greffe de cheveux : éprouvée, personnalisée, naturelle
  7. Conclusion : MCL-1 au cœur de la recherche

Pourquoi les cheveux tombent-ils ?

Nos follicules pileux suivent un cycle naturel de croissance composé de trois phases :

  • Phase de croissance (anagène)
  • Phase de transition (catagène)
  • Phase de repos (télogène)

Il est donc tout à fait normal que des cheveux tombent — tant que de nouveaux follicules se régénèrent. Mais c’est là que réside le problème : lorsque les cellules souches capillaires du follicule ne se réactivent plus, la régénération s’arrête — et la perte de cheveux devient visible.

La découverte : que fait la protéine MCL-1 ?

Un scientifique dans son laboratoire observant au microscope pour une recherche d'analyse

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont examiné le rôle de MCL-1 dans l’activité des cellules souches des follicules pileux chez la souris. Ils ont désactivé le gène MCL-1 — soit dès la naissance, soit à l’âge adulte après le rasage.

Les résultats sont clairs :

  • Sans MCL-1, les jeunes souris ont souffert d’une perte de poils progressive.
  • Chez les souris adultes, les poils rasés ne repoussaient pas.
    Les cellules souches folliculaires mouraient sans MCL-1, empêchant toute nouvelle croissance.

Les scientifiques en concluent que MCL-1 joue un rôle protecteur essentiel pour la capacité de régénération des follicules pileux.

S’agit-il déjà d’une nouvelle thérapie ?

Pas encore.Ces résultats constituent une étape majeure dans la recherche, mais une application clinique reste loin d’être prête.
Le principal défi réside dans le fait que MCL-1 agit à l’intérieur des cellules, et ne peut pas être facilement administrée ni par voie orale ni par voie cutanée.

Les protéines sont en effet dégradées par le système digestif ou incapables de pénétrer dans les cellules cibles.

Existe-t-il des alternatives à l’apport direct de MCL-1 ?

L’étude décrit une piste intéressante : en activant une autre protéine, appelée récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR), les chercheurs ont pu stimuler la production naturelle de MCL-1 dans l’organisme.

Cela ouvre la voie à de nouvelles approches, où les follicules seraient protégés indirectement via des voies de signalisation, plutôt que par MCL-1 elle-même.
Cependant, ces résultats doivent encore être confirmés par des essais cliniques sur l’être humain.

Que signifie cela pour les personnes touchées par la perte de cheveux ?

Les découvertes autour de MCL-1 sont très prometteuses, et montrent à quel point le lien entre protéines, cellules souches et croissance capillaire est complexe.
Mais d’un point de vue scientifique, une thérapie fondée sur cette recherche n’en est qu’à ses débuts.

Les personnes concernées par la perte de cheveux ne devraient donc pas attendre de futures solutions, mais plutôt se tourner vers des traitements médicaux éprouvés dès aujourd’hui.

La greffe de cheveux : éprouvée, personnalisée, naturelle

Image avant après greffe de cheveux saphir 4200 greffons Marius Schmiddi

Contrairement aux approches expérimentales, la greffe capillaire repose sur les propres ressources du corps :

  • Des follicules pileux résistants (génétiquement préservés) sont prélevés et implantés dans les zones dégarnies.
  • Des techniques modernes comme la FUE (Follicular Unit Extraction) et la DHI (Direct Hair Implantation) offrent des résultats précis, durables et sans cicatrices visibles.
  • Les résultats avant/après montrent une repousse naturelle, un rendu harmonieux et un gain notable de confiance en soi.

Conclusion : MCL-1 au cœur de la recherche

La découverte autour de la protéine MCL-1 apporte un nouvel élan à la recherche sur la perte de cheveux et pourrait, à terme, ouvrir la voie à de nouveaux traitements innovants.
Mais il faudra encore du temps et des essais cliniques avant d’y parvenir.

En attendant, ceux qui souhaitent des résultats visibles dès aujourd’hui peuvent se tourner vers la greffe de cheveux, une solution scientifiquement éprouvée, offrant des cheveux vivants, durables et naturels — et une image de soi qui redevient pleinement authentique.