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Alopécie androgénétique : Cause n°1 de la chute de cheveux

L’alopécie androgénétique est la calvitie la plus courante. Elle est totalement indépendante des influences extérieures sur votre cuir chevelu, car influencée par les hormones.

Découvrez dans cet article la forme la plus commune des cas de perte de cheveux, comment elle se diagnostique et aussi les traitements existants.

Sommaire


  1. Qu’est-ce qui provoque l’alopécie androgénétique ?
  2. Comment détecter une alopécie androgénétique ?
  3. Alopécie androgénétique chez l’homme
  4. Alopécie androgénétique chez la femme
  5. Comment savoir si on est atteint d’alopécie androgénétique ?
  6. Comment soigner une alopécie androgénétique ?
  7. Conclusion : l’alopécie androgénétique n’est plus une fatalité !

Qu’est-ce qui provoque l’alopécie androgénétique ?


comment déterminer la cause d'une alopécie androgénétique chez l'homme


Pour mieux comprendre le phénomène de l’alopécie en général, il faut s’intéresser comment nos cheveux poussent et tombent.

Le cycle de vie du cheveu

Les cheveux – comme tous les poils – naissent dans une poche, le follicule pileux, placée dans le derme. Un cheveu à un cycle de croissance en 3 phases :

  • Anagène : cette phase dure entre 1 et 3 ans en moyenne, 4 au maximum. Le cheveu est dans le stade de la pousse.
  • Catagène : période entre 2 à 3 semaines. Pendant la phase d’involution, le follicule pileux cesse de produire la fibre capillaire et se rétracte.
  • Télogène : dernier palier sur environ 3 mois. Appelée phase de repos, le cheveu arrête sa croissance mais reste encore attaché au follicule. Après les 3 mois de la phase de repos, le cheveu tombe et débute un nouveau cycle.

Le cycle pilaire se déroule sur environ 4 ans et peut se reproduire environ 25 fois par bulbe pileux. Après quoi, le follicule est en quelque sorte épuisé, sortira des cheveux de plus en plus fins et ne plus du tout en produire. Chaque follicule a bien entendu son propre rythme, ce qui évite aux cheveux de tous tomber en même temps.

En théorie, nous avons donc assez de cheveux pour toute une vie. Comment se fait-il alors que certaines personnes se retrouvent chauves bien plus tôt que d’autres ?

La forme la plus courante de calvitie chez l’être humain, tout sexe biologique confondu, est l’alopécie androgénétique. Bien qu’il existe d’autres formes d’alopécies, c’est à la version androgénique que nous nous allons décrire dans cet article.

Qu’est-ce que l’alopécie androgénétique ?


L’alopécie est un terme désignant une perte capillaire anormale. En effet, perdre jusqu’à 100 cheveux par jour est tout à fait sain et normal. Lorsque la perte de cheveux se concentre sur une partie du crâne qu’il faut s’alarmer, se nomme une calvitie.

Le terme androgénétique ou androgénique indique, lui, une cause héréditaire (prédisposition génétique), due à l’influence des hormones mâles en particulier, la DHT (dihydrotestostérone).

Cette hormone est issue de la transformation de la testostérone par une enzyme, la 5 alpha réductase. Au contact de cette hormone, le cycle de vie du cheveu s’accélére. Les cheveux se renouvellent de plus en plus vite, pour s’épuiser définitivement.

Tous les genres peuvent être affectés par cette forme de calvitie. Cette cause de chute de cheveux concerne environ 80% des hommes. Les femmes ne sont pas épargnées, environ 50% en souffrent.

Comment détecter une alopécie androgénétique ?


Vous constatez une perte de cheveux importante, il faut d’abord chercher la cause en consultant un dermatologue.

Le spécialiste va procéder à un diagnostic capillaire complet de la façon suivante :

  1. Interrogatoire : le médecin va d’abord vous poser des questions. Notamment sur la façon dont la perte de cheveux est apparue et les antécédents familiaux d’alopécie. Si il y a un traitement avec des médicaments.
  2. Examen clinique : le docteur va ensuite observer vos cheveux en regardant leur aspect et leur densité. Ensuite, il déterminera l’avancement de votre alopécie en examinant votre cuir chevelu ainsi que la façon dont se présente votre alopécie, parfois avec un test de traction.
  3. Analyses complémentaires : Chez la femme, comme le cycle menstruel et la thyroïde peuvent créées des dérèglements hormonaux, des examens plus approfondies sont nécessaires pour écarter d’autres pathologies. On les pratique si l’on remarque d’autres symptômes pouvant faire penser à une hyperandrogénie. En laboratoire, les techniciens mesurent les taux de certaines hormones (testostérone, SDHEA, FSH et LH).

La gravité d’une calvitie se détermine aussi au moyen d’un trichogramme. Après prélèvement de cheveux dans différentes zones du cuir chevelu, une analyse est faite au microscope. Sur une période des 3 prochains mois, le médecin quantifie l’importance de la chute.

Alopécie androgénétique chez l’homme


Chez les hommes la testostérone, hormone sexuelle présente dans l’organisme féminin, provoque la croissance de poils dans les zones du torse et de la barbe.

Un taux élevé fait aussi augmenter la sécrétion du sébum issu des glandes sébacées. Généralement, cet excès de sébum enclenche la chute des cheveux mais n’est pas considéré comme une maladie.

Les premiers signes d’une alopécie androgénétique peuvent être observés avant 20 ans. Une deuxième phase de la calvitie se produit ensuite, souvent entre 35 et 40 ans.

Concrètement, certaines zones dégarnies progressent sur le cuir chevelu, formant un anneau de cheveux à l’arrière de la tête. Son stade d’évolution se calcule grâce à l’échelle de Hamilton.

Alopécie androgénétique chez la femme


les femmes aussi peuvent être touchées par l'alopécie androgénétique


Souvent diffuse et très fréquente, l’alopécie féminine touche 20% des femmes à l’âge de 40 ans. La perte de cheveux chez la femme part sur le sommet du crâne appelée région du vertex et s’étale ensuite sur les côtés. On la mesure en fonction de l’échelle de Ludwig.

Contrairement aux hommes, la calvitie chez les femmes est généralement localisée. L’alopécie androgénétique féminine survient très souvent pendant et après la ménopause, se manifestant pas avant l »âge de 30 ans.

Si un traitement médicamenteux peut se révéler efficace, si la pathologie est suffisamment détectée tôt.

Comment soigner une alopécie androgénétique ?


Aucun traitement préventif n’existe pour soigner l’alopécie androgénétique. Pour lutter contre la chute des cheveux, certains médicaments anti androgènes, prescrits sur ordonnance, empêchent la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone.

Minoxidil

Le traitement au Minoxidil est le plus répandu. C’est une lotion ou une mousse que l’on applique quotidiennement sur le cuir chevelu. Les hommes doivent appliquer 2 fois par jour du Minoxidil 5%. Les femmes ont le choix entre du Minoxidil 2% 2 fois par jour ou du 5% 1 fois par jour.

Finastéride

Le finastéride est un comprimé à prendre par voie orale une fois par jour. Ne convient pas aux femmes. Résultat : le maintien des cheveux dans 80% des cas et la repousse dans 40%. La revue Prescrire l’a ajouté à sa liste des médicaments qu’ils recommandent de ne pas prescrire. Certains effets secondaires sont reconnus tels que les troubles psychiatriques et sexuels.

L’alopécie androgénétique n’étant pas une maladie, ces médicaments ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale. Qui plus est, ils cessent de fonctionner si on ne les prend plus. Pour les patientes, un traitement hormonal peut être donné contre l’alopécie androgénétique.

Produits de soins capillaires

Il n’existe pas de produit en vente libre dont l’efficacité contre la perte de cheveux ait été prouvée scientifiquement. Les huiles végétales et huiles essentielles peuvent être utilisées : cependant leur efficacité n’est pas non plus avérée. Il faut donc les considérer comme de la prévention et pas comme un traitement réel.

La chirurgie capillaire

La greffe de cheveux possède l’avantage d’être un traitement permanent contre l’alopécie androgénétique. Actuellement la méthode DHI permet d’obtenir résultats très naturels. Il faut néanmoins s’assurer qu’elle soit faite par des personnes expérimentées et lorsque votre calvitie est stabilisée.

Conclusion : l’alopécie androgénétique n’est plus une fatalité !


L’alopécie androgénétique est la forme de calvitie la plus répandue. Elle se présente différemment chez l’homme et la femme. Si elle n’est pas dangereuse, le préjudice esthétique qu’elle cause peut être mal vécu.

Diverses solutions existent, mais la greffe de cheveux reste la solution la plus sûre et la moins contraignante, sans renier sur la qualité.

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