Pourquoi les Millennials perdent leurs cheveux plus tôt que leurs aînés ?

Les cheveux clairsemés ou la chute de cheveux ne sont plus uniquement perçus comme des soucis liés à l’âge. Les Millennials – génération née entre le début des années 1980 et la fin des années 1990 – en sont de plus en plus touchés. Cette génération évolue dans un monde marqué par le stress, les pollutions environnementales et des tendances de vie modernes qui laissent des traces.

Mais pourquoi les problèmes de santé capillaire apparaissent-ils si tôt et si fréquemment chez cette génération ? Est-ce le mode de vie effréné, la pression de la quête de perfection ou une combinaison de prédispositions génétiques et d’habitudes modernes ? Explorons les causes de ce phénomène et les solutions que les Millennials peuvent adopter pour préserver leur chevelure.

Sommaire

1. Les Millennials et leur mode de vie : des déclencheurs sous-estimés de la perte de cheveux
2. L’alimentation : les tendances alimentaires, les carences et leurs impacts sur les cheveux
3. Facteurs environnementaux : les Millennials face aux défis de la modernité
4. Les modes capillaires actuelles : une responsabilité sur des cas d’alopécie ?
5. Existe-t-il un traitement permanent de la calvitie ?
6. À quel âge devient-on généralement chauve ?
7. Hormones et génétique : ce que les Millennials ne peuvent pas contrôler

Les Millennials et leur mode de vie : des déclencheurs sous-estimés de la perte de cheveux

Les Millennials subissent souvent une pression immense. La réussite professionnelle, la reconnaissance sociale et la recherche de la perfection personnelle sont des aspects marquants de leur style de vie. Ce rythme effréné laisse peu de place au repos, impactant directement la santé, y compris celle des cheveux.

Le monde du travail moderne est souvent synonyme d’incertitude, de longues journées et d’une compétition permanente. Les études montrent que le stress chronique peut perturber le cycle capillaire, entraînant une mise en repos prématurée des follicules pileux et, par conséquent, une chute de cheveux. Les Millennials, ayant grandi avec des attentes élevées, sont particulièrement vulnérables à ces pressions.

De plus, leur mode de vie numérique – entre l’usage intensif des smartphones et les horaires tardifs – entraîne fréquemment un manque de sommeil. Or, le sommeil est crucial pour la régénération cellulaire, y compris celle des follicules pileux. Un sommeil insuffisant peut réduire la circulation sanguine au niveau du cuir chevelu, affaiblissant ainsi les racines capillaires.

L’alimentation : les tendances alimentaires, les carences et leurs impacts sur les cheveux

Les habitudes alimentaires ont profondément évolué au cours des dernières décennies, et les Millennials sont au cœur de ce changement. Alors que les générations précédentes cuisinaient souvent de manière traditionnelle et locale, les Millennials sont influencés par des tendances telles que la consommation de fast-food, de plats préparés et de snacks riches en sucre. En parallèle, des régimes spécifiques comme le véganisme, le sans-gluten ou le régime cétogène gagnent en popularité.

Les aliments transformés ont modifié les habitudes alimentaires de nombreux Millennials. Burgers, pizzas, sodas et snacks sont omniprésents et deviennent souvent la solution rapide dans les moments de stress. Cependant, ces aliments sont pauvres en nutriments essentiels pour la santé des cheveux. Au contraire, leur forte teneur en sucre et en graisses favorise les inflammations dans le corps, nuisant ainsi aux follicules pileux. Le régime alimentaire peut aussi être directement lié au fait de devenir chauve. En raison de l’absence de nutriments essentiels, les végétaliens ne reçoivent peut-être pas tous les nutriments nécessaires à une phase de croissance saine des cheveux.

Si je suis végétalien, comment puis-je prévenir la chute des cheveux ?

Si vous suivez un régime végétalien, vous pouvez contribuer à stopper la calvitie en vous assurant que vous consommez les quantités adéquates de nutriments qui privilégient la croissance des cheveux. Il s’agit notamment de :

• Le fer (par les légumes verts à feuilles, les haricots, les noix, les fruits secs, le soja et les suppléments).
• Les protéines (légumineuses, tofu, levure nutritionnelle, pois verts, quinoa et noix)
• Zinc (haricots, blé, son, graines, noix et céréales)
• B12 (par le tempeh, la levure nutritionnelle, les céréales et les céréales enrichies).

En parallèle, une tendance à une alimentation plus consciente s’est développée. Les Millennials privilégient davantage les alternatives végétales et adoptent souvent des modes de consommation comme les smoothies ou le « clean eating ». Mais ces pratiques peuvent aussi présenter des risques : une alimentation trop restrictive peut entraîner des carences en nutriments essentiels comme le fer, le zinc ou les vitamines du groupe B, tous indispensables pour des cheveux en bonne santé.

Une carence en fer et en zinc, souvent due à une alimentation déséquilibrée, fragilise la structure des cheveux et perturbe leur cycle de croissance. Les femmes, plus enclines à tester des régimes, en souffrent particulièrement. Les cheveux étant majoritairement constitués de kératine, une protéine, une consommation insuffisante de protéines – causée par des régimes ou une alimentation exclusivement végétale sans alternatives adéquates – peut ralentir la pousse des cheveux.

Facteurs environnementaux : les Millennials face aux défis de la modernité

Les Millennials sont la première génération à subir massivement les effets de la pollution. Les particules fines, les gaz nocifs et autres polluants atmosphériques affectent non seulement leur santé générale, mais également leur cuir chevelu. Les études révèlent que la pollution de l’air peut inhiber la production de protéines essentielles à la pousse des cheveux.

Un autre facteur clé est l’exposition aux rayons UV. Les Millennials, qui apprécient les activités en extérieur ou les voyages, exposent souvent leurs cheveux à une forte lumière solaire. Les UV abîment le cuir chevelu, rendent les cheveux cassants et peuvent à long terme freiner leur croissance. La prise de conscience de ces « ennemis invisibles » est essentielle pour agir, par exemple en utilisant des produits de protection UV et en nettoyant régulièrement le cuir chevelu.

Pandémie et télétravail : un facteur imprévu

La pandémie de Covid-19 a bouleversé le mode de vie de nombreux Millennials. Le télétravail est devenu la norme, brouillant les frontières entre vie professionnelle et personnelle. L’augmentation de l’incertitude, l’isolement social et le manque d’activité physique ont intensifié le stress chronique, connu pour favoriser la perte de cheveux.

De plus, ce nouveau mode de vie a encouragé des habitudes peu saines : la proximité avec la cuisine a entraîné une consommation accrue d’aliments transformés, tandis que le manque d’activité et une mauvaise qualité de sommeil ont encore aggravé les problèmes capillaires. Ces facteurs ont amplifié les défis déjà présents, révélant l’impact significatif des conditions extérieures sur la santé capillaire.

Les modes capillaires actuelles chez les millennials : une responsabilité sur des cas d’alopécie ?

Les réseaux sociaux dévoilent peu à peu les différentes techniques de coiffage réalisées par les célébrités. Perruque lace, extensions, colorations ou encore machine pour lisser ou boucler les cheveux fragilisent la fibre capillaire. Ces artifices peuvent à long terme avoir des conséquences sur la phase anagène et phase télogène du cheveu. 

La capacité des cheveux à repousser après une calvitie dépend de la fermeture ou non des follicules pileux, ou de leur intégrité. Si les follicules pileux sont intacts, alors oui, vos cheveux peuvent repousser. Vos follicules peuvent simplement se refermer avec l’âge.

À quel âge devient-on généralement chauve ?

La calvitie féminine et masculine est différente pour chacun. Environ 25 % des hommes perdent leurs cheveux avant l’âge de 30 ans, avec un recul de la ligne frontale, mais il faut environ 15 à 25 ans pour qu’ils perdent complètement leurs cheveux.

Bien que la calvitie totale prenne un certain temps, approximativement deux tiers de la population sont chauves ou présentent un début de calvitie à l’âge de 60 ans.

Calvitie et santé

Devenir chauve n’est pas signe de mauvaise santé. Toutefois, la calvitie peut être un effet secondaire de certaines maladies, comme le cancer de la prostate, le diabète, les problèmes de thyroïde ou d’immunité. Elles indiquent également certaines carences en nutriments qui, avec le temps, peuvent entraîner d’autres problèmes de santé.

La perte de cheveux et la génétique

En général, la calvitie masculine est transmise du côté de la mère par le chromosome X. Cependant, il existe d’autres gènes qui peuvent être transmis à l’homme. D’autres gènes disséminés sur les chromosomes différents peuvent être à l’origine de la calvitie. 

Existe-t-il un traitement permanent de la calvitie ?

La greffe de cheveux est la seule solution à long terme contre la calvitie. Des follicules pileux sont implantés dans les zones de perte de cheveux. Ces follicules produisent une nouvelle pousse de cheveux pour restaurer une chevelure complète. Par conséquent, vous pouvez intervertir contre les signes de la calvitie grâce à ce traitement unique et efficace.

En outre, certaines solutions de soins capillaires peuvent vous aider à garder vos follicules pileux intacts afin de prévenir la calvitie et de vous aider à conserver une chevelure saine. Le choix de sérum et shampooing à base d’ingrédients naturels favorisent la croissance des cheveux à la source de vos follicules pileux.

Parallèlement, une cure régulière en biotine et kératine peuvent agir comme de bons compléments alimentaires pour booster la croissance des cheveux. La mésothérapie peut également être efficace avec les micro-aiguillettes afin d’atteindre les couches les plus profondes des follicules pileux. Avec l’ensemble de ses routines, la calvitie peut se stabiliser.

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Hormones et génétique : ce que les Millennials ne peuvent pas contrôler

En dehors du mode de vie et des facteurs environnementaux, les influences génétiques et hormonales jouent un rôle majeur dans la perte de cheveux. Ces aspects, que les Millennials ne peuvent totalement maîtriser, contribuent également au phénomène. Les fluctuations hormonales, fréquentes dans la vingtaine et la trentaine, sont une cause importante, en particulier chez les femmes après une grossesse ou lors de changements de contraception hormonale. Ces déséquilibres perturbent les follicules pileux, entraînant une perte accrue de cheveux.

De même, l’héritage génétique reste un facteur clé. La chute de cheveux héréditaire, connue sous le nom d’alopécie androgénétique, est une des principales causes de perte capillaire. Les Millennials dont les parents ou grands-parents souffrent de calvitie ont un risque accru d’en être également victimes. Bien que ces facteurs génétiques ne puissent être évités, il est crucial de les identifier tôt pour mettre en place des solutions adaptées.

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